"COCOONER"... Voilà une occupation !

La vie reste « extraordinaire » et positive, malgré son lot d’embuches … Et au risque de vous paraître un peu « fleur bleue » ou puéril dans mes sentiments, je vous assure que c’est vos sourires quotidiens qui maintiennent la balance en équilibre. Aujourd’hui, je m’octroie un jour de congé, ou devrais-je plutôt dire :un jour sans « contrôles des humeurs », car je suis tout de même planté devant mon Mac, occupé à me gratouiller le cervelet, afin de faire choir les bons mots sur mon blog.

J’affectionne particulièrement ce type de journée automnale …

Regarder distraitement la pluie tomber en abondance à travers la vitre du balcon. Dehors, on devine qu’il fait frisquet, et les feuilles des arbres ont ces couleurs d’un « spleen poétique ». Quiétude, sérénité, harmonie, sont les mots d’ordre. Ma «Muse» me tricote une belle écharpe, tranquillement assise dans le canapé. Moi, depuis mon bureau dans le coin de la pièce, je lui jette des regards furtifs, avec un éclair amoureux.

Elle : Une chevelure jais, toute bouclée. Son front relevé de fière Italienne, mélange de Rome ville ouverte, et de Méditerranée, et sa bouche aux contours si sensuels semblent me dire un « je t’aime »silencieux . Puis il y a aussi ses yeux noirs profonds comme les volcans, Vésuve et Etna réunis. Ils ont le brillant des étoiles dans la nuit. -« On n’est pas bien là ?! Il ne manque que le feu de cheminée ! »me glisse t-elle en passant.

En guise de feu … de cheminée, je me lève et m’empresse d’aller embraser ses délicieuses lèvres … Oups ! je veux dire « l’embrasser », lapsus révélateur !

Comments

[eFeR]

RER B, 25 mars 2010, 19h05, Denfert-Rochereau.
Une cycadale dans la musette,
Un mégaphone comme interprète,
Monsieur Arno est dans la place.
Ce soir, j'étais aux premières loges,
Et de surcroit bien entouré,
Pour savourer la prestation
D'un contrôleur particulier... du bonheur.
Au fil des mornes stations,
Bien malgré la RATP,
Nous nous retrouvons transportés
Vers un sursaut d'humanité.

A la prochaine !

[Daripaz]

Je m'appelle Jacky, j'ai assisté à votre prestation ce soir (je me suis "battu avec mon peigne").
Merci, vision décalée du quotidien, fraîcheur de l'Instant. Déjà un souvenir.
Je me permet ici de citer Charles Baudelaire:


Et, ivre de ma folie, le lui criai furieusement: "La vie en beau! la vie en beau!"
Ces plaisanteries nerveuses ne sont pas sans péril, et on peut souvent les payer cher. Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance?


Votre soif de vie m'a inspiré cela.
Encore merci, Emmanuel.

[Claire]

Bonjour Emmanuel,
Vous avez qualifié mon sourire de pétillant ("un sourire champagne") lors de votre performance de ce mardi 17 novembre vers 17h30 dans le RER B. Vous m'avez offert une affichette et nous avons conversé. Je vous avais promis d'aller voir votre blog et de vous envoyer un petit mot. Chose promise, chose due.
Je voudrais vous féliciter très sincèrement pour ce que vous faites. C'est absolument extraordinaire. Les gens sourient, ils se parlent. Tout change. Tout redevient humain. Vous rouvrez la porte au bonheur, à la joie de se sentir vivant, au sentiment d'être humain parmi les humains.
Vous en avez du courage ! J'imagine que cela doit vous prendre beaucoup d'énergie. Quand vous êtes fatigué le soir ou que vous traversez des moments difficiles, pensez à tout le bien que vous faites autour de vous. Vous faites pétiller la ville. Vous faites pétiller les coeurs. C'est merveilleux.
Merci. Merci. Merci.
Vous êtes un cadeau.
Claire
(d'Agen, de passage à Paris)

[jacques]

merci l'ami. j'ai la chance de vous avoir croisé plusieurs fois sur la ligne, mais le must était quand même hier, jour de grève de nos "camarades" de la ratp. un peu pénible de rentrer dans ce wagon bondé à Denfert-Rochereau à 19h30 pour tenter de rejoindre son domicile. (J'en ai déja bavé la veille affrontant la ligne C). A quelle heure ce RER va-t-il s'ébranler? ça traine un peu, une bonne quinzaine de personnes arrivent encore à ce caser. ca y est, je suis furieux, un sac à main m'écrase les fesses, le jeune à coté de moi continue de regarder son DVD en tenant l'appareil au-dessus de sa tête... on part...je fais la tête: je hais les grévistes et les travailleurs qui empruntent le RER... et tout a coup, une rumeur, comme un rire, il se passe quelquechose au fond du wagon: vous êtes là bravant la grève et la foule avec nous, exigeant des sourires mais distribuant des bons points. J'ai déja retrouvé le sourire bien avant que vous n'arriviez jusqu'à moi et me le demandiez. merci l'ami, je ne sais le mystère qui agit, mais le voyage qui s'annonçait pénible est passé en un clin d'oeil, j'avais retrouvé ma bonne humeur, je pouvais rentrer à la maison en sifflotant.

[Cc]

Hier, mardi 10 novembre 2009, dans le RER B à 19h30 à Denfert, j'ai eu la chance de tomber sur vous le controleur. Mais quelle suprise de voir un faux controleur qui me demande simplement de sourire. Je ne comprends pas pourquoi certains ralent, mais je conseille à tous de sourire et de vivre ce moment fort agréable. J'attends avec impatience de vous revoir sir cette ligne qui est bien triste...
Cc...