RENCONTRE AVEC DEUX FÉES ET LEUR MAMAN...

Au bistrot du coin, il y a du sport ... Je ne parle pas des heures "coup'feu" où l'on court dans tous les sens pour servir le client, ou du fidèle lecteur de "l'Equipe", voire des compétitions du "lever d'coudes" à l'apéro. Mais j'dis bien du sport car gagner la confiance de Lorette c'était pas gagné d'avance !

Elle était là, attablée et dessinant tranquillement sous le regard plein d'amour et d'affection de son Papa au "sourire gentil ours" alias le "sourire d'bon vivant". J'lui demande de me montrer son oeuvre, voyant que la petiote avait un solide coup d'crayon. Elle sent que je ne lui sert pas du pipeau en parlant de son dessin, et me demande par la même occasion si l'on peut aller pousser un appel, genre un s.o.s (qui n'en est pas un, en réalité!) sur le bout de trottoir devant le troquet. Cela dans le but de ramener sa Maman partie à l'aventure des soldes, ou plutôt à l'assaut des boutiques (ça aussi c'est du sport!) Nous voilà, elle et moi sur le bout d'bitume abritant la terrasse: -"On demande après Elodie. La Maman de la P'tite Laurette est demandée!"

Quelques minutes plus tard, après avoir alerté la rue commerçante à coup de 25 watts, sacs de shopping dans une main, sa maman, la petite Louise dans les bras, apparaît à la porte du café. Les trois Amours de Papa au "sourire gentil ours" sont réunis, sous son regard attendri ! Ah, n'est-ce pas là un beau sourire d'harmonie ? 

                                                                                       Sourirement vôtre

Comments

[Marion]

Mercredi 18 Juillet 2012, je ne sais pas d'où, n'y pourquoi, mais j'ai repensé à vous ce matin. Je recherche rapidement "le contrôleur du bonheur" sur le net et c'est avec plaisir que je m'aperçois que vous existez toujours, trois ans après. Je relis les quelques pages de votre blog et je tombe sur ça : http://lecontroleur.canalblog.com/archives/2009/09/21/15151104.html . Et là, je ris. De plaisir, et de joie. Je me souviens de cette journée où un type était rentré dans le métro criant après le bonheur. Votre réponse me flatte beaucoup, même si je la découvre quelques années plus tard. J'ai aujourd'hui dix-huit ans, et c'est avec amusement que je relis ce commentaire un peu naïf mais sincère que je vous avais laissé. Vous voyez, vous pouvez continuer à faire rire les gens longtemps après votre passage. Je vous remercie une nouvelle fois pour ce que vous faites, vous êtes le petit prince au mégaphone qui tente de rappeler aux adultes l'enfant qu'ils ont oublié de rester. Ne vous arrêtez jamais. Et lorsque je serais de retour sur la capitale je guetterai chaque station de métro en espérant y apercevoir votre casquette.



Bien à vous,



Marion